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Reconcile: L'Eglise doit s'occuper du racisme [PARTIE 1]

  • Paul-Henri MBWNG
  • 7 oct. 2015
  • 2 min de lecture

Reconcile, Rappeur vivant à Houston, a sorti le 18 septembre dernier son nouvel EP Catchin' Bodies, le même jour que l'album de Andy Mineo Uncomfortable. Le producteur exécutif du nouveau projet Street Symphony, l'ancien A&R (= découvreur de talent) de Reach Records qui a beaucoup produit pour Lecrae. Reconcile a signé un deal avec le collectif de production Track Or Die, composé de Street Symphony et 808xEliite (Say I Won't de Lecrae, Crowns & Thorns de KB, Papa San et beaucoup d'autres...).

Cet album montre un thème qui fut permanent depuis longtemps, surtout au USA: le racisme et la brutalité policière. Et Reconcile a écrit une chronique sur le rôle de l'Eglise face à ce problème.

Dérangé par rapport aux récents événements de Cincinnati, McKinney, South Carolina, Baltimore et Ferguson?

Vous devriez en être dérangé. Mais encore, s'occuper du racisme ne devrais pas devenir un problème de noir contre blanc, mais un problème de juste contre injuste.

En tant que noirs et blancs, nous devrions être équitablement outragés par n'importe quelle perte injuste d'une vie. Il est triste que nous regardons dans nos communautés, et elles sont divisées par la race et les classes socio-économiques. Il est triste que plusieurs d'entre nous, noirs, blancs, hispaniques, (arabes dans notre contexte européen) n'élève pas les fardeaux des uns des autres. Par conséquent, quand quelque chose comme ça arrive, au lieu de plaider pour la justice, nous courrons vers nos races respectives.

Je crois que quand Dieu nous a créé, il nous a tous aimé de la même manière. N'est-ce pas [le principe] sur lequel notre pays et les droits civils ont été fondés? Si nous croyons aux évidences, alors les peuples de toutes les couleurs doivent marcher sur le racisme, la brutalité policière, les taux d'incarcération disproportionnées, les injustices légales, les crimes qui incitent à la haine, les violences intracommunautaires et les oppressions systémiques en Amérique.

C'est une triste journée lorsque un jeune homme, né sans faire attention aux couleurs, grandira en haïssant des citoyens américains de la couleur de peau opposée, et laissera sa rage lui motiver à tirer sur des personnes innocentes dans une Église. C'est une triste journée lorsqu'un jeune a peur pour sa vie quand il est confronté à la police.C'est triste qu'on puisse se débarrasser de meurtriers si assez de policiers vidaient leur munitions.

C'est triste que notre système de justice présente de profonds défauts, mais Il tend à nuire aux personnes de couleur. C'est triste que la pauvreté en Amérique est de couleur brune. C'est triste plusieurs d'entre nous qui lisent [cet article] n'ont pas de véritable ami de la couleur opposée. C'est triste de ne pas se souvenir de la dernière fois qu'on aie dîné dans la maison d'une personne de race opposée.

Mais encore, cela fait plus mal au Coeur de réaliser que nous sommes arrivés si loin, pourtant, dans nos cœurs, nous ne sommes pas assez si loin que là où nous avons commencé.

>>> VOIR LA SUITE DE CET CHRONIQUE A LA PARTIE 2


 
 
 

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